Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ma collection de pièces tibétaines

2 juin 2007

Représentation du lotus

Sur la quasi-totalité des pièces tibétaines, on a la représentation d’un lotus à huit pétales. Quelle est donc la signification de cette fleur? Si l’on veut faire court, on peut dire que dans les pays du sud de la Méditerranée comme en Asie, le lotus a une valeur égale à celle de la rose ou du lys en Europe. Selon la mythologie hindoue, le créateur du monde, Brahma, était né d'une fleur de lotus, qui avait elle-même poussé sur le nombril de Vishnou alors que celui-ci dormait sur l'eau. Le maître qui a introduit le bouddhisme au Tibet (VIIIè siècle) porte le nom de Padmasambhava, "celui qui naquit du Lotus". Selon la légende, à chaque pas que Bouddha faisait lorsqu'il était enfant, une fleur de lotus surgissait à ses pieds. Outre le pouvoir de création et la compassion, le lotus symbolise la connaissance qui, au fur et à mesure des réincarnations, permet d'atteindre le Nirvana. Dans la tradition bouddhique, cette plante est un symbole de l'aspiration à la pureté. De même que le lotus prend racine dans le limon et s'épanouit au soleil, tout être humain peut accéder à l'éveil, quelle que soit sa condition. Dans l'iconographie bouddhique, Bouddha et les bodhisattva sont fréquemment représentés assis sur un lotus, posture qui symbolise l'atteinte de l'illumination. Dans la pratique du yoga, la maîtrise et la régulation des courants d'énergie corporelle qui nous irriguent sont comparées à l'éclosion d'une fleur de lotus sur le sommet de la tête. On peut aussi donner une interprétation psychanalytique des pratiques du tantrisme, en considérant qu'il s'agit de la vision spirituelle d'une union sexuelle entre la fleur et l'énergie masculine.

Si l’on veut pousser plus loin notre explication de l’importance de cette fleur dans cette culture, on peut se référencer Daisaku Ikeda, qui dans son livre intitulé Le cycle de la vie (ISBN 2-296-01460-7) pages 169-172, explique de manière remarquable la signification de la fleur de lotus :

« Le lotus est une plante à l’histoire prodigieuse qui suscite la plus grande admiration dans bien des cultures et traditions. Les plus anciens fossiles de lotus remontent à l’ère du crétacé apparue il y a environs 144 millions d’années et qui s’est étendue jusqu’à il y a environs 65 millions d’années. Un fossile de lotus déterré dans la région de Kyoto, au Japon, en 1933 a été estimé vieux de 10 ou 20 000 ans, et il semble pareil à la plante de lotus que nous connaissons aujourd’hui.

A Mohenjo-dara, dans la vallée de l’Indus, au Pakistan, on a retrouvé les ruines de ce qui fut une importante ville de l’Antiquité. Les archéologues ont découvert un objet désigné sous le nom de « grand bain », probablement utilisé pour les ablutions rituelles (acte rituel de purification du corps par l’eau). Une icône y montre une femme portant une coiffe décorée de fleurs de lotus, indiquant ainsi que la civilisation de l’Indus respectait le lotus.

[…] Le lotus ne pousse en Indes que dans l’Himalaya, région souvent traversée par Shakyamuni (Bouddha) lorsqu’il exposait son enseignement. […] Il existe différents sens du symbole du lotus à travers la longue histoire de l’Inde.

Tout d’abord, la fleur signifie fertilité, prospérité et longévité.

Deuxièmement, on dit que Brahma – personnification du principe fondamental de l’univers dans la mythologie indienne – a été extrait d’un lotus.

Troisièmement, la fleur de lotus croît dans la boue , ce qui montre que la beauté peut même émerger d’éléments qui ne sont pas beaux.

Quatrièmement, la fleur de lotus demeure sèche bien qu’elle flotte à la surface de l’eau, symbolisant ainsi l’imperturbabilité parmi les tribulations de la vie.

Cinquièmement, dans les écrits sanskrits, on comparait les beaux yeux d’une femme aux fleurs de lotus.

Sixièmement, la fleur de lotus se ferme la nuit et s’ouvre à l’aube, métaphore vivante qui illustre le fait que nos esprits peuvent s’ouvrir à une sublime philosophie divine.

Voilà pourquoi […] on vénère cette plante en Indes depuis l’Antiquité. La fleur de lotus est mentionnée dans le Rig Veda, le plus ancien  écrit de l’Inde. A cette époque, le lotus était estimé à la fois en tant qu’idéal de beauté et comme herbe médicinale. Ses rhizomes, appréciés pour leurs qualités nutritives et régénératrices, servaient d’ingrédients dans divers médicaments. Shariputra, l’un des principaux disciples de Shakyamuni, aurait guéri d’une maladie chronique grâce aux rhizomes de lotus. La fleur elle-même tenait lieu de plante médicinale pour des maladies de reins et d’estomac, alors que ses feuilles servaient à étancher le sang des blessures.

En Chine, aussi, le lotus fleurit depuis l’Antiquité le long du Fleuve Jaune et dans d’autres régions. Des poèmes en hommage au lotus figurent dans le Shih ching (Livre de Poésie), anthologie de quelque trois cents poèmes datant pour la plupart du début de la dynastie Chou, il y a environs 3 000 ans. Du fait de sa noble apparence, les Chinois considéraient le lotus comme un symbole de vertu humaine ainsi que l’indique l’Amour du Lotus, de Zhou Dunyi, qui vivait au XIème siècle, au temps de la dynastie Sung. Offrir une graine de lotus revenait à reconnaître la bonté de quelqu’un, et signifiait que l’on souhaitait rester en relation avec cette personne. De plus, la fleur de lotus a longtemps été utilisée en Chine comme symbole de bonheur, et elle a souvent été représentée en effigie sur les ustensiles utilisés dans les cérémonies de mariage. La fleur est aussi une métaphore pour la beauté d’une femme.

En Egypte, on a retrouvé dans des pyramides, sur des fresques et papyrus, des hiéroglyphes représentant le lotus. Les textes présentent le lotus comme le symbole de la divinité qui confère le bienfait de l’immortalité. Des colonnes comportant des lettres ornées de fleurs de lotus ont été extraites de temples de l’Egypte antique. Visiblement, le lotus était un élément décoratif présent dans beaucoup d’œuvres d’art et d’architecture. En fait, cette plante que l’on trouvait en abondance le long du Nil, ouvrant ses fleurs à l’aube, était sûrement perçue par les Egyptiens comme un symbole du renouveau de la vie.

Dans la Grèce antique, le symbole du lotus ornait les sanctuaires des temples. On a déterré dans d’anciens temples du massif de l’Olympe, au nord-est de la Grèce, des décorations architecturales qui comportaient des arabesques entremêlées d’images de lotus.

L’expédition d’Alexandre le Grand en Indes, en 326 av. J.-C., amena la synthèse de la culture bouddhique et de la civilisation hellène, produisant finalement les richesses artistiques de la région du Gandhara […]. L’influence artistique du Gandhara se déplaça vers l’est, le long de la Route de la Soie et, finalement, par la Chine et la péninsule coréenne, atteignit le Japon où, du VIème au VIIIème siècle, elle contribua considérablement au développement de l’art japonais. Les pétales de lotus sont fréquents dans les diverses œuvres d’art du Gandhara, de la Chine et du Japon, durant l’Antiquité.

Dans le célèbre texte bouddhique « Question du roi Milinda », écrit sous forme d’un dialogue entre le roi indo-grec Ménandre et le moine bouddhiste Nagasena, qui eut lieu, dit-on, quelques temps après l’expédition d’Alexandre en Indes, la fleur de lotus incarne métaphoriquement la grandeur des enseignements bouddhiques. Et le « Traité sur la grande perfection de la sagesse », vaste œuvre du Mahayana attribuée à Nagarjuna, explique que si le bouddha Shakyamuni est représenté assis sur un piédestal en forme de lotus, c’est parce que le lotus exprime toute la dignité du siège de la Loi merveilleuse.

La fleur de lotus a été aussi célébrée dans la litérrature japonaise, à travers des œuvres comme le « Recueil des traditions anciennes » et l’anthologie poétique connue sous le nom de « Recueil des dix mille feuilles ». Au XIème siècle, dans son « Livre de chevet », Sei Shonagon proclama la supériorité de la fleur de lotus sur les autres fleurs. Plus tard, au cours de l’ère Edo (1600-1867), les belles fleurs et les larges feuilles rondes du lotus furent souvent célébrées dans les fameux poèmes courts appelés haikus. Pour les Japonais, la fleur de lotus diffère des autres fleurs. Elle représente la pureté et le principe universel sous-tendant entièrement toute existence. On dit aussi que, depuis les airs, le mont Fuji ressemble au lotus à huit pétales.

On sait que les graines de lotus durent très longtemps. On a réussi à faire germer à nouveau des graines datant d’environs deux mille ans, découvertes dans un dépôt de tourbe au Japon. Les nouvelles pousses ainsi recueillies sont aujourd’hui cultivées dans diverses régions du pays. Ces graines de lotus semblent témoigner de l’éternité de la vie.

Pour les êtres humains, la fleur de lotus incarne donc, depuis l’Antiquité, pureté et éternité, ce qui a probablement conduit à la choisir pour symboliser la Loi et les enseignements de Shakyamuni. »

On comprend mieux après ces explications pourquoi la fleur de lotus de retrouve sur la presque totalité des pièces de monnaie tibétaines.

Publicité
21 mai 2007

Les diverses valeurs monétaires au Tibet

Voici les différentes valeurs monétaires qui étaient en circulation au Tibet et leurs valeurs relatives :

skar : (prononcé gar), Exemples de pièces : 2 ½ skar, 5 skar, 7 ½ skar.

zho : (prononcé sho) = 10 skar = 2/3 tangka, Exemples de pièces : 1/8, ¼, 1, 3, 5 sho.

tangka : (prononcé trangka) = 1½ zho = 15 skar, Exemples : une seule valeur.

srang : (prononcé sang) = 10 zho = 6 2/3 tangka, Exemples de pièces : 1 srang, 1 ½ srang, 3 srang, 10 srang, 20 srang, 25 srang, 50 srang.

Il existe d’autres pièces qui ont été en circulation au Tibet et qui venaient de frappes chinoises ou Népalaises essentiellement. Les pièces présentées ici sont toutes des pièces frappées par les autorités tibétaines au Tibet.

14 mai 2007

Comment lire les dates

La lecture des dates sur les pièces tibétaines n’est pas chose aisée. Il m’a fallut beaucoup de recherche pour commencer à comprendre cette lecture. D’abord, il est important de connaître les chiffres en tibétain :

1 : 1

2 : 2

3 : 3

4 : 4

5 : 5

6 : 6

7 : 7

8 : 8

9 : 9

0 :  0

Le point de réfrence du calendrier est 1027 de notre ère. Le calcul des années est réalisé en suivant des cycles de 60 années (datation « zodiac », c’est analogue aux chinois ou aux japonais). On a douze signes du zodiaque : la Sourie, le Boeuf, le Tigre, le Lièvre, le Dragon, le Serpent, le Cheval, le Mouton, le Singe, le Coq, le Chien, le Cochon. On a cinq élements : le fer, l’eau, l’arbre, le feu, et la terre.

La date sur les pièces sont inscrites dans la forme de deux groupes de nombres où chacun désigne le nombre de 60 cycles-été et le nombre de l’année dans le cycle.

Par exemple : si on a les nombres : 15 – 43

La formule est la suivante : (15-1)*60 + 43 + 1027-1 = 1909

Simple non? Si vous ne voulez par faire le calcul, voici la correspondance des principales dates :

15-43 : 1909

15-44 : 1910

15-45 : 1911

15-46 : 1912

15-47 : 1913

15-48 : 1914

15-49 : 1915

15-50 : 1916

15-51 : 1917

15-52 : 1918

15-53 : 1919

15-54 : 1920

15-55 : 1921

15-56 : 1922

15-57 : 1923

15-58 : 1924

15-59 : 1925

15-60 : 1926

16-1 : 1927

16-2 : 1928

16-3 : 1929

16-4 : 1930

16-5 : 1931

16-6 : 1932

16-7 : 1933

16-8 : 1934

16-9 : 1935

16-10 : 1936

16-11 : 1937

16-12 : 1938

16-13 : 1939

16-14 : 1940

16-15 : 1941

16-16 : 1942

16-17 : 1943

16-18: 1944

16-19 : 1945

16-20 : 1946

16-21 : 1947

16-22 : 1948

16-23 : 1949

16-24 : 1950

16-25 : 1951

Certaines pièces des années 1951 et 1953 sont inscrites par un seul nombre :

925: 925 = 1951 (925 + 1027-1)

927: 927 = 1953 (927 + 1027-1)

14 mai 2007

Tenzin Gyatso : Prix Nobel de la paix en 1989

«La responsabilité universelle consiste à percevoir la souffrance des autres tout comme nous ressentons notre propre souffrance. C’est réaliser que même notre ennemi est entièrement motivé par la quête du bonheur».

Timbre_Dala__Lama

Le XIVe Dalaï Lama, Tenzin Gyatso, est né en 1935 à Takster au Tibet. C’est un fils d'agriculteur qui est reconnu à l'âge de deux ans. Il est ordonné quatorzième Dalaï Lama dans la capitale, Lhassa, en 1940. Il suit une formation rigoureuse, à la fois au plan théologique et au plan laïque. Il termine son doctorat en philosophie Bouddhiste à l'âge de 25 ans.  Le Dalaï Lama («Océan de Sagesse») est le dirigeant temporel et spirituel du Tibet et les Tibétains croient que chaque Dalaï Lama est non seulement la réincarnation de son prédécesseur, mais aussi une manifestation du Bodhisattva de la Compassion, qui choisit de servir les gens.

En 1949, les communistes arrivent au pouvoir en Chine et, niant les revendications de l’indépendance du Tibet, y envoient leurs troupes en 1950 pour " libérer " et " civiliser " la population. C’est en 1950, à l’âge de 16 ans, que le Dalaï Lama devient chef d'Etat et du gouvernement. Il passe les neuf années qui suivent à la recherche d’une solution pacifique à la crise, avant d’être obligé de fuir en Inde, où il établit, à Dharamsala, le gouvernement tibétain en exil. Pendant la Révolution culturelle chinoise, la persécution de la population est à son comble. Les monastères sont détruits, moines et nonnes emprisonnés et torturés. Malgré cela, le Dalaï Lama est persuadé que la solution se trouve dans un compromis politique avec la Chine. Sans relâche et toujours dans la voie de la non-violence, il propose un Tibet démocratique et autonome au sein d’une union avec la Chine. La situation est telle, en ce début de XXIème siècle, que l'on peut parler d'un véritable génocide de la part des autorités chinoises à l'égard de la population tibétaine. Non seulement les Tibétains sont sévèrement réprimés et empêchés de s'exprimer, mais en plus, ils subissent la très forte pression d'une colonisation chinoise qui emporte tout sur son passage. La population tibétaine risque véritablement de disparaître face à cette vague déferlante.

10 mai 2007

Une courte histoire du Tibet

Durant 1400 ans, de son unification à sa colonisation, le Tibet a été un pays libre et indépendant, respecté, et parfois craint par ses voisins. Ce pays a toujours possédé sa propre histoire et sa propre culture, que jamais personne n’avaient remises en question jusqu’en 1949. Depuis cette date, le Tibet est illégalement occupé par la Chine, et le Dalaï-Lama, chef politique et spirituel du Tibet, et prix Nobel de la Paix 1989, vit en exil...

Unification au VIIe siècle

L’histoire du Tibet commence en l’an 127 ap. J.C, avec l’établissement de la dynastie Yarlung. Cependant, ce n’est qu’au VIIe siècle que le Tibet est unifié, sous le règne de Songtsen Gampo ses successeurs. S’en suivirent trois siècles durant lesquels le Tibet fut l’une des plus grandes puissances d’Asie. Un traité de paix fut même signé avec la Chine, proclamant que “les Tibétains seront heureux au Tibet, et les Chinois seront heureux en Chine”.


XIIIe siècle : les Mongols

Au cours du XIIIe siècle, l’empire Mongol de Gengis Khan s’étend. Pour éviter de se faire envahir, les dirigeants bouddhistes du Tibet promettent aux Mongols loyauté politique, bénédiction, et enseignement religieux. Les relations qui suivent sont cordiales. Les Mongols n’ont jamais influencé l’administration tibétaine, et n’ont jamais uni le Tibet à la Chine, qui faisait à l’époque partie de leur vaste empire.


Mandchous et Anglais

Aux XVIe et XVIIe siècles, le Dalaï-Lama noue des relations d’enseignement avec certains dignitaires Mandchous. Ce qui permet à quelques empereurs Mandchous d’exercer une certaine influence sur le gouvernement tibétain au XVIIIe siècle, notamment dans les affaires extérieures. Mais le Tibet ne fut jamais annexé à l’empire Mandchou, et conserva un gouvernement majoritairement autonome. Puis, en 1904, les Britanniques envahirent Lhassa durant une courte période, et signèrent la “Convention de Lhassa” avec le gouvernement tibétain. La Chine continua régulièrement à revendiquer sa suzeraineté sur le Tibet, et envahit le pays en 1910. Mais, après la révolution chinoise de 1911, l’armée se rendit aux Tibétains, et le Dalaï-Lama affirma de nouveau la complète indépendance du Tibet. De 1911 à 1950, le Tibet mena ses affaires intérieures, et développa des relations diplomatiques avec les pays voisins, qui le traitèrent de la même façon que n’importe quel autre Etat.

L’invasion du Tibet

Après la seconde guerre mondiale, le gouvernement communiste de Mao Zedong clame qu’il faut libérer le Tibet, “pays archaïque”. En 1949, l’Armée Populaire Chinoise de Libération pénètre pour la première fois au Tibet. Malgré les appels diplomatiques du Tibet, le monde a bien d’autres préoccupations... Les soldats chinois viennent facilement à bout de la petite armée tibétaine, et occupent la moitié du pays. En 1951, le gouvernement tibétain signe de force un “Accord en dix-sept points pour la libération pacifique du Tibet”, reconnaissant que le Tibet a toujours fait partie de la Chine. Le Dalaï-Lama reniera ce traité dès que possible, au début de son exil. Depuis, le gouvernement chinois a mis en place une forte répression afin de contrer la résistance : écrasement de la culture, persécution religieuse, stérilisation des femmes... En 50 ans, 1,2 millions de Tibétains (plus d’un sixième de la population !) sont morts des suites de l’occupation. Morts au combat, morts de la famine, morts en prison, exécutés, torturés, ou suicidés, les causes sont multiples...

Publicité
10 mai 2007

Représentation du soleil (étoile)

D'une manière générale, l'étoile est source de lumière et elle a guidé les hommes de tout temps. L'étoile est réprésenté souvent sur les pièces tibétaines, et parfois deux fois. Je ne sais pas encore pourquoi ce sont deux étoiles qui y sont représentés, mais on peut faire des suppositions. 

La première étoile est à coup sûr la représentation de notre propre étoile : le soleil. Il symbolise la liberté ainsi que le bonheur spirituel et séculaire dont jouit (ou plutôt jouissait) le peuple du Tibet. Nous avons vu aussi que le soleil est lié à la constellation du lion en astrologie. 

La deuxième étoile est certainement la représentation de l'étoile polaire. Cette étoile qui sert à indiquer le nord donne aussi l'axe de la galaxie, autour duquel tourne le firmamant. C'est par rapport à elle que se définissent la position des étoiles, celle des navigateurs, etc. L'étoile Polaire traduite en Anglais par North Star dans SHENMUE car indiquant à 0,8° près le Pôle Nord Céleste est de deuxième magnitude, se situe à la queue de la Petite Ourse, à l'extrémité du manche de la louche. Il suffit de prolonger 5 fois la distance séparant les 2 étoiles du bord de la Grande Casserole (Grande Ourse) couple d'étoiles appelé les Gardes ! Les populations Mongoles et Chinoises s'y référaient pour s'orienter à travers les déserts, ils lui donnaient le nom de Terre de la Calamité.

10 mai 2007

Le lion des neiges

La référence du bouddhisme à des images animalières s'explique par la prédominance de la vie rurale. Le lion des neiges est représenté sur la plupart des pièces tibétaines. Le lion symbolise la puissance et il a longtemps été associé aux images de Bouddha sous forme de trône.

Au Japon, connu sous le nom de chien de Bouddha, le lion a souvent pour fonction de garder l'entrée des temples. L'astrologie lie la constellation du lion au soleil. Cette assimilation se fonde en premier lieu sur la force de l'animal, sur la couleur brun-roux de son pelage, et enfin sur la crinière du lion, qui semble rayonner. Selon E. AEPPLI, quand le lion apparaît dans un rêve "en dressant son imposante tête animale et masculine, il impressionne à ce point le rêveur que ce dernier prend conscience de porter en lui une pulsion d'une grande violence et longtemps refoulée qui, sous la forme d'une énergie sauvage et débridée ne demande à présent qu'à se manifester. Cette énergie une fois libérée, il sera en mesure de contrôler ses pulsions".

9 mai 2007

Bienvenue à la découverte du Tibet et du bouddhisme à travers les pièces de monnaie

Drapeau_du_Tibet

Bonjour à tous,

Il me fait plaisir de vous accueillir sur mon blog consacré avant tout au Tibet et en particulier aux pièces de monnaie tibétaines. L’objectif de ce blog est de centraliser toutes les informations indispensables à la compréhension des pièces de monnaies tibétaines. Il s’adresse donc avant tout aux numismates francophones – car il est difficile de trouver des informations même en anglais. Avec cette collection, je regroupe plusieurs passions. D’abord, le Tibet, aussi appelé le toit du monde, dont le destin a laissé et laisse encore beaucoup de monde indifférent. Ensuite, le bouddhisme, qui est devenu il y a de nombreuses année ma religion, ou plutôt ma philosophie. C’est une conception original de la vie dans le monde occidental et surtout toute logique comparé à ce qu’il y a de dominant à notre époque. Enfin, la numismatie a toujours été une passion, que je renouvelle et que je partage aujourd'hui avec vous. Vous trouverez aussi des billets et des timbres en relation avec le Tibet et relatant son histoire (et peut être aussi d’autres objets), qui peuvent permettre de mieux comprendre les représentations sur les pièces du Tibet. Alors bonne visite et n'hésitez pas à me laisser vos messages (avec vos coordonnées) et commentaires afin de corriger ou de compléter les informations publiées sur le blog. Merci et bon voyage ...sur le toit du monde!

Je tenais à faire particulièrement un remerciement à Christophe Degardin qui m’a permit de me procurer mes premières pièces tibétaines. Il m’a aussi fait découvrir les pièces antiques d’Indes dont j’ai commencé à faire collection et qui fera l’objet d’un autre blog qui retracera plus de deux millénaires d’histoire de ce deuxième pays le plus peuplé au monde. C’est un vendeur de pièces d’Asie, mais il est surtout devenu un ami. N’hésitez pas à aller visiter sa boutique il a un rapport qualité/prix sur ses pièces que vous ne retrouverez nul par ailleurs (pourtant j’ai cherché) sans parler du service bien au dessus de la moyenne de l’industrie. Pour quelques euros vous aurez une pièce qui peut avoir deux millénaires! Merci Christophe pour la passion de ton métier.

Lots_ebay_de_14_pi_ces_tib_taines

Publicité
Ma collection de pièces tibétaines
  • Voici une présentation de mes pièces tibétaines avec une explication détaillée de chacune d’elles, compréhensible par une meilleure connaissance de l’histoire du Tibet et du bouddhisme.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité